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Cities and Revolutions in Latin America
Abstract: Since Tenochtitlán in 1520 was both the key to capturing the Mexica empire and the site of the Aztec's "Noche Triste" revolt against the Spanish, cities have been an engine of Latin American political, social, economic and cultural change--that is, as laboratories of revolution. However, scholars interested in urban Latin America from the early modern through contemporary periods have emphasized different types of change which urban settings either cause or are affected by. Colonialists tend to emphasize cities as places of social revolution and economic dynamism. Scholars of independence and the nineteenth century see cities as places for popular mobilization (riots) and organized political opposition (juntas, coups) by elites. Scholars of the twentieth century and beyond tend to contrast Indian or peasant villages with the 'mega-cities' of Latin America where factories take in internal and external migrants, housewives demonstrate against dictators, gangs use urban institutions to organize, and politicians develop popular support
that launches presidential careers.This panel seeks to open a dialogue of scholars specializing in the colonial period and modern periods, whose research questions and methods for studying the city tend to diverge. Session description in an other language
Les Villes et les Révolutions en Amérique Latine
Abstract in French: En 1520, Tenochtitlán fut à la fois la clé de la conquête espagnole de l'empire aztec et le site de la "Noche Triste," la rébellion Aztec contre la conquête. Depuis cette date, l'on considère les villes latinoaméricaines comme des moteurs de changement politique, social, économique et culturel dans l'Amérique Latine-- c'est à dire des laboratoires de révolution. Néanmoins, les questions et les méthodes de ceux qui s'intéressent aux différentes périodes tendent à varier. Pour les villes coloniales, les chercheurs valorisent souvent les révolutions sociales et le dynamisme économique. Pour ceux qui étudient l'indépendance et le XIXème siècle, la ville est le scénario des mobilisations populaires (les émeutes) et de l'opposition politique des élites (les juntas et les coups d'état). Les chercheurs du XXème siècle tendent par contre à souligner le contraste entre les villages des indiens et les 'mega-cities' où les usines accueillent les immigrants, les femmes aux foyer s'opposent aux dictateurs, et les 'maras' de jeunes et les hommes politiques se servent des institutions politiques pour leurs propres buts. Cette session cherche à entamer un dialogue entre les chercheurs des périodes coloniales et modernes, et leurs différentes problématiques et méthodes.
Session conveners: - Jordana Dym
- Federica Morelli
Session type: Specialist Session
Classification: M - Modern Communications
Le plebe de la ville de Guatemala (1808-1821): un acteur oublié?
Author(s): Christophe, BELAUBRE
Les révolutions des Alcabalas à Quito: un approche diachronique comparée
Author(s): Morelli, Federica
Les villes chiliennes en révolution ? Pouvoir populaire urbain et Cordons industriels durant le gouvernement Allende (1970-1973)
Author(s): Franck, Gaudichaud
L’entrée en scène des périphéries : citoyenneté des milieux populaires et rapport à l’espace de Buenos Aires (1916-1946)
Author(s): GONZALEZ ALEMAN, Marianne
Neither Spanish Vassals nor British Subjects: Race and Patria in Havana, 1762
Author(s): Garcia, Guadalupe
Revolutionary changes towards Latin America's urban masificación, 1910s-1930s
Author(s): Almandoz, Arturo
Transforming city dwellers into peasants : a new task for the landless rural workers’ movement in Brazil
Author(s): Aguayo, Julio Javier
Urban Revolt, Nationalist Revolutions Puebla and Valencia, 1808-1812
Author(s): Eastman, Scott
“Urban Guerrilla Warfare in Havana, 1952-1958”
Author(s): Brown, Jonathan
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